Test du Roborock S8 MaxV Ultra – Déballage et installation
Entretenir une maison, c'est du travail… Et Maman avait quand même envie de consacrer ses journées à des choses plus constructives que passer l'aspirateur et la serpillère.
Après deux tentatives de commandes d'un Dreame X40 chez Darty, qui nous ont dégoûtées à la fois de Dreame et de Darty, nous avons finalement commandé son concurrent direct, le Roborock S8 MaxV Ultra. Directement dans la boutique du fabriquant, car il était soldé, sans doute suite au lancement du tout nouveau Qrevo Curv.
Commandé le 11 septembre, il est arrivé le 18. Même si le détail de la commande sur l'espace client Roborock affirme qu'il n'est toujours pas parti ! Du côté du transporteur UPS, ils ne se sont guère montrés plus brillants. Un premier email nous a annoncé qu'un colis en provenance de JDL Logistics (comme c'est intelligent de mentionner un expéditeur différent du vrai, très pratique pour s'y retrouver !) venait d'être livré. Forcément, on pense à un phishing. Petite vérif en allant directement sur le site UPS à partir de Google et en tapant manuellement le code de suivi : oui, il y a bien une commande en cours de transit, qui vient de quitter l'Allemagne. Nous en déduisons qu'il s'agit de l'aspirateur. Le lendemain, nous recevons un autre email, qui « reprogramme » la livraison (sic) alors qu'en réalité le colis est toujours outre-Rhin. Quelle bande de débiles… Contacté par téléphone, le service client Roborock ne s'inquiète pas, s'excuse à peine, apparemment cela arrive de temps à autres ! Faire perdre son temps au client à cause de logiciels mal codés ou de livreurs négligents semble être devenu la nouvelle norme.
Bref, le colis arrive, accompagné d'une salve d'emails. On doit s'y mettre à deux pour le porter à l'intérieur (vous pensez bien que le livreur n'allait pas s'embêter à nous aider), car il commence déjà à pleuvoir…
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Descriptif et photos du fabricant
Le descriptif sur la fiche du fabricant étant à moitié en italien, nous sommes allés voir la fiche chez Amazon. A peine mieux traduite… Aucun respect du client francophone ! J'ai fait un petit mix des deux.
- brosse latérale FlexiArm Design : l'aspirateur robot balaie les saletés des coins difficiles à atteindre grâce à sa brosse latérale extensible, il peut couvrir 100% des coins intérieurs.
- brosse DuoRoller Riser et aspiration 10 000 Pa : meilleure efficacité d'aspiration sur tous types de sols et réduction des enchevêtrements de poils.
- les modules vibrants peuvent s'élever jusqu'à 20 mm et vibrer jusqu'à 4 000 tours/min. Convient à tous les sols et moquettes.
- station Automatique tout-en-un : vidage automatique, remplissage en eau du robot, lavage des serpillières à l'eau chaude à 60°, séchage à l'air chaud, nettoyage automatique de la station, distribution de détergent.
- détection intelligente de la saleté : le robot détecte le niveau de saleté des serpillières durant leur lavage et ajuste dynamiquement la durée de ce lavage en conséquence. Les zones très sales sont automatiquement renettoyées à la serpillière.
- nettoyage en profondeur près des articles des animaux : l'intensité du nettoyage est accrue par un boost de la puissance d'aspiration autour de ces zones susceptibles de comporter beaucoup de poils
- reconnaissance des obstacles Reactive AI 2.0
- wifi 2,4 GHz requis
- assistant vocal intelligent déclenché par « Hello Rocky ». Commandes vocales via Amazon Alexa, Apple Siri ou Google Home.
- widgets lanceurs, application pour Apple Watch
- appels vidéo et patrouilles (planifiées ou contrôlées manuellement)
- photos d'animaux et recherche
- rechargement rapide et en dehors des heures pleines
- dimensions de la boîte de vente : 58 x 487 x 444 mm – poids brut : 18,27 kg
- poids du robot : 14,43 kg
- dimensions du robot : 353 x 350 x 103 mm
- dimensions de la station : 419 x 409 x 470 mm
- batterie lithium-ion 5 200 mAh
- garantie de 2 ans
Fiche du fabricant – Manuel d'utilisation
Déballage
Le déballage commence par l'ouverture d'un premier carton de transport, que nous avions fait l'erreur de vouloir attraper par le trou latéral, mais le poids du colis était tel qu'il a craqué. Il faut un cutter pour découper l'adhésif. A l'ouverture on tombe sur un deuxième carton, cette fois aux couleurs de Roborock. J'espère que vous n'avez pas déjà rangé votre cutter, il va encore servir
La face avant du carton montre une photo du robot dans sa station. La face arrière résume ses points forts : brosse flex-arm, brosse duo-roller riser, la technologie Reactive AI 2.0 (qui combine une caméra couleur et une lumière 3D structurée), assistant vocal intelligent « Hello Rocky », station tout en un, serpillère latérale, système de serpillère vibrarise 3.0, appel vidéo, détection intelligente de la saleté, lavage des serpillères à l'eau chaude. Tout ceci basé sur des études réalisées en interne par le fabricant.
Le dessous du est uniformément rouge. Le dessus est de couleur noire et affiche, d'un côté le logo de fabricant, de l'autre le nom du modèle, suivi de « intelligent floor cleaning robot ».
L'un des côtés détaille les fonctionnalités de la station d'accueil : lavage des serpillères à l'eau chaude, vidange automatique de la poussière, rechargement automatique du bac d'eau, séchage à l'air chaud, nettoyage automatique de la base, distributeur automatique de solution nettoyante. De l'autre côté, ce sont les fonctionnalités-phare du robot qui sont à l'honneur : système flexiArm (brosse latérale et serpillière latérale), système de lavage vibrarise 3.0 sonique, puissance d'aspiration 10 000 Pa, reconnaissance d'obstacle et assisant vocal.
A l'ouverture du carton, on tombe d'abord sur une grande feuille de carton résumant les étapes de mise en service en anglais et (à gauche) le contenu de la boîte.
En-dessous, une plaque de polystyrène dont les trous logent le perron de la station (protégé par un plastique), la tourelle du télémètre LiDAR (Light Detection And Ranging) du robot qui dépasse, et un sachet plastique contenant de la documentation
Cette documentation est un peu plus polyglotte que le carton vu plus haut, elle comprend une liste d'instructions vocales que l'on peut donner au robot, un manuel utilisateur, des schémas dont on retrouve la légende dans le manuel et enfin un livret d'instructions de sécurité.
Le retrait du premier polystyrène révèle l'aspirateur robot, sagement emballé dans un sachet plastique, le cordon d'alimentation de la base (de couleur grise, et qui mesure environ 1,80 m) et un sac aspirateur de rechange. Pas de serpillère ou de balai de rechange offerts…
Deuxième plaque de polystyrène, on arrive à la base, bien large, et assez lourde, emballée dans un sac plastique. Elle-même est posée dans une 3e et dernière plaque de polystyrène.
La station
Elle est massive et trapue, le panneau avant gris foncé tranche un peu, il aurait pu être d'un gris plus clair. Les réservoirs d'eau de la base sont sécurisés par des bandes adhésives de couleur verte
La zone de nettoyage en bas de la station est protégée par une plaque en polystyrène sur laquelle une étiquette nous informe, en anglais, qu'il faut la retirer avant usage et que de l'eau peut rester suite au contrôle qualité.
Le robot
Déballage du robot lui-même : attention, 2 trous ont été ménagé dans le sac plastique, qui font dépasser le balai rotatif et la mini serpillière ronde auxiliaire. Il faut donc les dégager avec précaution.
Au niveau de la face inférieure : une multitude de capteurs (tapis, chute), la brosse duoroller (avec un avertissement qui met en garde contre le dispositif censé couper les cheveux qui viennent s'y emmêler), la brosse rotative, la serpillère principale, la mini serpillère latérale.
Mais aussi deux grosses roues qui se déplient vers le bas dès qu'on soulève le robot (déroutant, on a l'impression qu'elles vont se décrocher à chaque fois !), et une roulette frontale qui peut tourner à 360°.
La face inférieure révèle également une étiquette avec la référence du modèle et des stations compatibles, un code barre, la mention made in China. Et enfin, des vis qui laissent espérer une certaine réparabilité
Au niveau de la face supérieure, on trouve un capot amovible, plus brillant que l'autre partie. 3 boutons : home, power et un bouton avec une icône en forme de goutte.
Et bien sûr l'indispensable tourelle LiDAR avec le logo Roborock.
Tout autour, encore des tas de capteurs, et notamment la caméra Reactive AI, recouverte par un autocollant protecteur qui cherche à nous rassurer en affirmant que, pour protéger notre vie privée, les images capturées pour la détection d'obstacles sont traitées localement et ensuite détruites.
Quelques schémas
Puisque la notice ne propose que des schémas numérotés dont il faut aller chercher la légende dans une autre notice, écrite en tout petit… Voici un schéma légendé de tous les capteurs et éléments de la face supérieure et latérale du robot :
Et de la face inférieure :
Installation
Montage de la base et branchement
Retrait de la plaque de polystyrène dans le bas de la station
Installation du perron, en appuyant fermement sur ses deux côtés puis au milieu (clic)
Branchement de la base (le connecteur est situé à l'arrière, à droite).
Une barre lumineuse s'allume en rouge au-dessus du capot frontal de la station.
Remplissage du bac d'eau propre
Retrait des adhésifs maintenant en place les bacs.
Le bac d'eau propre est celui de gauche quand on regarde la station. Chaque bac (que l'on aurait cru plus profonds compte tenu de la hauteur de la station), ressemble un peu à un panier de pique-nique.
Pour l'ouvrir, il faut lever un loquet.
Ce n'est pas un simple récipient. On peut voir des appareils à l'intérieur, dont un boîtier et une tubulure (contrairement au bac d'eau sale qui, lui, est vraiment un bac tout simple). Pas vu de repère de remplissage max, je me suis basée sur la limite de la feuille de plastique transparent qui recouvrait le bac.
Voici à quoi ressemble l'intérieur de la station une fois les 2 bacs retirés
Une fois le bac d'eau propre rempli et remis en place, la lumière passe au bleu.
Ouverture du panneau avant
Petite découverte de ce qui se cache derrière le panneau avant, qui nous avons préféré laisser recouvert de son plastique protecteur. Le panneau est facile à retirer, tellement facile qu'il m'échappe des mains la première fois !
Voici à quoi ressemble l'envers du panneau de la station
Une étape incontournable si on avait voulu remplir le réservoir de solution détergente (situé à droite sur la photo), mais celle-ci n'est pas fournie par ces petits radins de chez Roborock.
Cela nous a toutefois permis de nous entraîner à retirer et remettre en place le sac à poussière. Cela se fait en 2 étapes : d'abord on tire sur la poignée grise qui coulisse vers nous, révélant un orifice arrondi…
Ensuite seulement, on peut sortir la 2 partie (le plastique grise fait partie du sac à poussière)
Pour remettre le capot en place, le texte « auto dispenser » doit être en haut à droite (et à l'endroit !) et on doit laisser environ 1 cm entre la partie planche et le capot.
Mise en service
Allumage
On retire l'autocollant de la caméra
On pose le robot au sol. Appui sur le bouton power, puis sur le bouton home pour qu'il rejoigne la station tout seul comme un grand. Il faut patienter un peu entre ces deux appuis (attendre que la voix féminine annonce en anglais l'initialisation), sinon le robot ne bouge pas.
Voilà , le robot est allé se garer tout seul dans la station et le bouton power pulse doucement, cela veut dire qu'il se charge…
Téléchargement et installation de l'application
L'installation de l'application Roborock peut se faire via le QR code fourni, mais c'est une perte de temps puisque ce QR renvoie vers le site de Roborock, qui lui-même affiche un lien vers le Play store (masqué par un énervant pop up cookies qu'il faut fermer), alors autant y aller directement, ça vous économisera quelques taps.
Attention, le smartphone doit être connecté au même réseau wifi (nous coupons la data pour en être certaines)
Premier lancement de l'application
Une fois l'application installée (ouf, elle est encore compatible avec Android 7.0 à l'heure où nous publions cet article), nous sommes invités à créer un compte ou nous identifier. Quel compte ? Nous tentons avec celui que nous avons créé au cours de la commande, ouf, ça passe. Nous devons accepter l'accord utilisateur (obligatoire) et la politique de confidentialité.
En revanche, nous refusons les recommandations et améliorations et le programme d'amélioration de l'expérience utilisateur.
Ajout de l'appareil et connexion au réseau wifi
Puis c'est parti pour ajouter un appareil. Nous sommes obligés d'accepter que l'appli prenne des photos ou enregistre des vidéos, et ait accès à la géolocalisation (on se demande bien pourquoi faire, surtout qu'on est en intérieur donc le signal GPS ne passe pas).
Enfin, l'application ouvre un volet de lecteur de QR code. Encore un ? Oui, il se trouve sous le capot du robot.
Qu'on arrive à retirer sans aucun souci, même s'il est à moitié enfoncé sous la station.
Il est d'une finesse impressionnante. Et très facile aussi à remettre en place… Voici son envers
On sera également amenées à le retirer quand on aura besoin d'entretenir le filtre du collecteur de poussière du robot.
Et c'est parti pour la gymnastique d'appairage, et ça ne va pas être aussi simple que prévu. Comme demandé par l'appli, nous appuyons sur les deux boutons Nettoyage et Home du robot durant 3 secondes. Le robot annonce (toujours en anglais) quelque chose que l'on peut traduire par « Réinitialisation du wifi ». Il faut également cocher Réinitialisation du wifi pour que le bouton suivant de l'appli soit activé. Le réseau wifi est trouvé (c'est un 2,4 GHz et la box est juste à côté). Par contre, il n'y a pas d'autre choix que de le faire à l'ancienne, en saisissant le code du wifi de la box. Le WPS, il ne connaît pas ! Nous perdons un peu de temps et pas mal notre calme à cause de cela…
Ensuite, il faut patienter quelques secondes le temps de chargement de la configuration. Encore valider les informations juridiques qu'on pensait avoir déjà acceptées plus tôt. Puis mettre à jour le firmware (le micrologiciel) du robot, une opération qui dure environ 4 minutes.
Cartographie
On nous demande d'activer l'enregistrement des cartes. Pourtant, il semble bien que, le temps de faire son petit trajet pour rejoindre sa base, il a déjà commencé à en faire une. Nous lui demandons alors de cartographier, en appuyant sur Créer une nouvelle carte
Nous optons pour Cartographie rapide parce que bon, le temps file et nous ignorons combien de temps cela va lui prendre.
Et c'est parti ! Pensant qu'il commencerait par la cuisine, située juste en face de lui, Maman s'est déjà précipitée pour enlever toutes les chaises. Mais pas du tout, il fonce dans le couloir, s'approche de l'escalier (où je m'étais installée pour parer une éventuelle chute, même si on nous rebat les oreilles de l'intelligence anti-chute de ces petites bêtes), recule, s'en approche à nouveau, recule et repart ailleurs.
C'est amusant de le regarder explorer chaque pièce, on dirait un petit chat qui découvre son nouveau territoire.
A propos de chat… La minette sauvage que mes parents nourrissent le voit foncer vers elle avec appréhension, mais elle ne se sauve pas trop loin, pour ensuite observer avec curiosité cette drôle de bébête qui rampe.
La trajectoire du robot nous semble parfois erratique, parfois incomplète, on frôle même la catastrophe quand il manque se barrer dans le jardin par la porte-fenêtre, et se coince lamentablement sur son rebord…
Mais au final il aura couvert tout le périmètre. L'opération complète de cartographie a pris près de 20 minutes. Après enregistrement, nous obtenons une jolie carte où les différentes pièces sont indiquées par des couleurs, avec tentative d'identification du rôle de chaque pièce. Parfois, il tombe juste… parfois moins. Une des salles de bain est correctement identifiée. 3 autres pièces (en plus de la vraie cuisine) sont aussi considérées comme des cuisines : une chambre, la 2e salle de bain, la pièce à placard. Il faut croire que nous autre Français, on se traîne une vraie réputation de gros mangeurs (ou de gourmets)… Le couloir quant à lui a été baptisé… salon.
Pas grave, il est ensuite possible de renommer tout ça très facilement via Paramètres > Gérer les cartes > Modifier la carte > Modification de pi… !
Définition de barrières et de zones interdites
Même s'il n'a pas fait mine de vouloir faire le plongeon fatal dans les escaliers, je préfère lui définir une barrière virtuelle. Ca se passe dans Paramètres > Gérer les cartes > Modifier la carte > Zone interdite. J'en crée aussi une au niveau de la porte-fenêtre de la cuisine pour éviter une nouvelle tentative d'évasion.
Choix de la langue
Personnellement, cela ne me dérange pas trop que le robot nous cause en anglais. Mais certaines phrases ne sont pas toujours très compréhensibles, sans doute en raison de la compression du son ou du haut-parleur. Comment changer la langue ? Le souci, c'est qu'ils ont tout changé dans l'appli, et le réglage de langue se trouve désormais sous Assistant vocal (et non plus sous Voix du Robot comme dans les vidéos tuto qu'on peut trouver ça et là )… Choix déroutant, quand on n'a pas vraiment l'intention d'interagir par la voix avec le robot.
Dans le prochain article, nous ferons nos premiers tests d'aspiration et de lavage !
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